LA PARABOLE

LA PARABOLE

 

Çâriputra :

Hélas, je me faisais de profonds reproches, comment m’étais-je leurré moi-même ?

 

La Voie d’Eveillé défie le concevable :

 - Elle doit être prêchée par des expédients accommodés ;

Les actes méritoires dont nous disposons, en cette vie ou dans les vies passées, tout comme les mérites d’avoir vu un Eveillé, nous les transférerons intégralement vers la Voie de l’Eveil. »

 

Les trois mondes, exempts de tranquillité, sont tout comme une maison en flammes, pleins d’une foule de douleurs, effrayants au possible, constamment pourvus des afflictions de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort.

Des incendies tels que ceux-là, leurs embrasements ne prennent pas fin. 

 

Ce véhicule est subtil et sublime, pur et primordial, il est, dans tous les mondes, exempt de supérieur et fait la joie de l’Eveillé ;

L’ensemble des êtres se doit de l’exalter et de lui faire offrande de leur hommage.

 

Vous êtes, au fil des éons, brûlés par une multitude de douleurs, je vous en sauverai, vous en arracherai et vous ferai sortir des trois mondes.

La Vérité sur la Douleur qu’expose l’Eveillé est authentique et réelle, sans divergence ;

 

Le désir avide est à la base de ce qui cause les douleurs ;

Si l’on supprime le désir avide, il n’y a plus rien sur quoi faire fond et l’on détruit jusqu’au bout les douleurs.

Cela constitue la Troisième Vérité et c’est en raison de la Vérité sur la Destruction que l’on s’exerce dans la Voie.

Se dégager des entraves de la douleur constitue l’obtention de la Délivrance.


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