LA PARABOLE DES SIMPLES
LA
PARABOLE DES SIMPLES
Le Vénéré du
monde :
- « le roi de la Loi, qui détruit
l’existant, apparaît au monde et, selon les désirs des êtres, prêche la Loi de
façon variée.
Vénérable est
l’Eveillé, sa sagesse est profonde est porte loin ;
Longtemps il en tait
la quintessence, il ne cherche pas à l’exposzr précipitamment.
Qui a la sagesse,
s’il l’entend, peut croire et comprendre ;
Qui est sans sagesse
doute et regrette, elle est à jamais perdue pour lui.
Kâcyapa, il te faut
le savoir, il en est comme d’une grande nuée qui se lèverait sur le monde et
recouvrirait l’ensemble des choses, une nuée bienfaisante, porteuse d’humidité,
aux éclairs fulgurants, au tonnerre faisant trembler au loin, et qui réjouit
les êtres.
La prédication de
l’Eveillé, égale pour tous, est comme la pluie, dont la saveur est
unique ;
Mais selon la nature
des êtres, elle n’est pas reçue de la même façon, tout comme les herbes et les
arbres sont imprégnés différemment.
La Loi, dont la
saveur est une, est pratiquée selon les forces de chacun.
La Loi des Eveillés
est toujours d’une unique saveur, elle permet aux mondes universellement de
gagner la plénitude et, par une pratique graduelle, à tous d’obtenir le fruit
de l’Eveil.
C’est ainsi, Kâcyapa,
que la Loi prêchée par l’Eveillé est comparable à un grand nuage :
- à l’aide de sa pluie de saveur unique, elle
fertilise les fleurs humaines et chacune obtient de réaliser son fruit.